Ce livre, on l’aime ! Pourquoi ? Parce que c’est un pied de nez à l’inertie. Une ode à l’air frais, au temps lent et à la simplicité. Parce qu’il montre qu’au moment de la retraite on peut prendre son sac à dos et partir à la découverte du monde. Un pas après l’autre, simplement…
A passé 60 ans, Bernard Ollivier entame son périple à pied vers la Chine. Trouvera-t-il la sérénité et étanchera-t-il la soif de découverte qui l’anime?
Longue marche. Tome I. Traverser l’Anatolie, Bernard Ollivier, Editions Phebus
Le parcours de Bernard Ollivier parle à beaucoup d’entre nous, qui éprouvons parfois le désir de rattraper tout ce que nous n’avons pu faire. Ou qui éprouvons simplement l’envie de prendre le temps. Le temps de découvrir cette Terre. Celui de la sentir. Celui de la rencontre aussi.
Terminant une carrière de journaliste économique, et à peine sa retraite prise, il se lance sur la voie de Saint-Jacques-de-Compostelle en espérant guérir sur les chemins la blessure du décès encore récent de son épouse. C’est la révélation d’un amour pour la marche. Il lui en faut plus. Il décide alors d’entamer un périple d’Istanbul jusqu’à Xi’an (Chine), le long de la Route de la soie.
Longue Marche est le récit de ce voyage de 12 000 km. A travers le tome I. Traverser l’Anatolie, Bernard Ollivier nous emmène d’Istanbul à Téhéran, traversant la Turquie d’ouest en ouest. Sac sur le dos, doigt sur la carte, il emprunte les petites routes en direction de l’Orient pour le plaisir de la découverte et de la rencontre.
Un coup de cœur donc.
Comme Bernard Ollivier l’écrit : la vie commence à 60 ans !
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